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Ténor

STICKERT Uwe

Le ténor allemand Uwe Stickert étudie le piano et le chant dès son enfance et achève sa formation à la Hochschule für Musik « Franz Liszt » de Weimar.
Il est régulièrement invité par les théâtres allemands, tels que le Komische Oper de Berlin, l’Aalto Theater de Essen ainsi que le Staatstheater de Nuremberg.
Parmi ses rôles, on peut citer Arnold (Guillaume Tell), Dorvil (La Scala di Seta), Rodrigo (Otello) ou bien encore le Comte Almaviva (Il Barbiere di Siviglia), ainsi que Titus, Tamino, Ferrando, Don Ottavio ou encore Belmonte.
On a pu l’entendre également dans les rôles d’Ernesto (Don Pasquale) Fadinard (Il Cappello di Paglia di Firenze), Oronte (Alcina).
En concert, il interprète aussi bien lieder qu’oratorios et les Passions de Bach (en Israël, Italie, Chine, Suisse et France). Il a travaillé sous la direction de chefs tels que Daniel Barenboim, Helmut Rilling, Iac van Steen, Geogre Alexander Albrecht et Christopher Hogwood.
A partir de 2016, il se fait remarquer dans le répertoire romantique français avec Léopold (La Juive) à Nuremberg, ainsi que Raoul de Nangis (Les Huguenots) à l’Opéra de Nice, avec lequel il obtient un grand succès.
En 2017, il chante Faust (Faust de Gounod) à Berne, avant d’incarner, l’année suivante, le rôle de Desportes (Die Soldaten de Zimmermann) au Teatro Real de Madrid.
Puis, suivant l’évolution de sa voix vers un répertoire plus dramatique, il interprète Henri (Les Vêpres siciliennes) à Würzburg, ainsi que Hüon (Oberon) à Graz et Eginhard (Fierrabras) à Berne.
En 2020, il aborde pour la première fois Lohengrin à Erfurt.
Tout récemment, il effectue des débuts très remarqués à l’Opéra d’Avignon avec son premier Peter Grimes, une prise de rôle unanimement saluée par la critique.

Adagio Artists

« Dans un rôle où il succède à des monstres sacrés tels Jon Vickers ou Ben Heppner, le ténor allemand Uwe Stickert ne pâlit pas dans sa composition d’un homme bourru et torturé. Sa voix de ténor héroïque, mais au timbre inhabituellement clair et lumineux pour ce personnage (à l’opposé d’un José Cura, par exemple) fait merveille, en conférant à son personnage une étreignante humanité. Même dans les accès de violence, la douceur du timbre conserve sa beauté, et ne semble se noircir qu’à regret. On admire enfin sa vaillance constante, et il récolte un juste triomphe au moment des saluts. » (Opera-Online)

« Le rôle-titre de Peter Grimes est un cas dans l’histoire de l’opéra, puisqu’il a pu être abordé tour à tour par des profils vocaux extrêmement différents. Avec une silhouette comparable à celle de Jon Vickers hier ou de Stuart Skelton aujoud’hui, le ténor allemand Uwe Stickert possède en revanche une voix qui rappelle non Peter Pears mais plutôt Klaus Florian Vogt. Autrement dit un timbre clair, juvénile, qui fait de Grimes tout sauf une brute, malgré quelques gestes violents à l’encontre de son apprenti ou même de sa fiancée. Ces couleurs limpides font merveille dans « Now the Great Bear and Pleiades » et transforment le pêcheur en poète halluciné, option tout à fait défendable, tant Britten et son librettiste Montague Slater ont ajouté de couches de sens au personnage qu’ils avaient trouvé dans le poème The Borough de George Crabbe. » (Wanderersite)

« Côté solistes, nous sommes à la fête. À commencer par le Grimes halluciné que campe le ténor Uwe Stickert. Tour à tour, inquiet, rêveur, rarement violent, il campe un poète plus qu’une brute et ce choix interprétatif judicieux ne fait qu’accentuer la profondeur du questionnement ouvert par l’œuvre de George Crabbe, adaptée par le librettiste Montague Slater et magnifiée par Britten. C’est une totale réussite. » (Première Loge)

« Le rôle-titre revient au ténor allemand Uwe Stickert dont l’impact défini avec avantage, la clarté de la voix, la facilité de la projection, souvent incisive, signent un Grimes de haute volée. » (Anaclase)

STICKERT Uwe

Médias

Rafaela ALBUQUERQUE
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