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Ténor

RATIA Sahy

Né à Madagascar, Sahy Ratia poursuit ses études vocales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dont il est diplômé en 2017.

Il débute sa carrière avec succès en interprétant Nemorino (L’Elisir d’amore) à l’Opéra d’Avignon en mai 2019, avant de chanter son premier Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre de Saint-Gall.
Parmi ses engagements marquants, il interprète Georges Brown (La Dame blanche de Boieldieu) dans la tournée de La Co[opéra]tive (Compiègne, Besançon, Rennes, Quimper, Tourcoing, Dunkerque, Saint-Céré), ainsi que Haroun (Djamileh de Bizet) et Kornélis (La Princesse jaunede Saint-Saëns) à l’Opéra de Tours et à Tourcoing, avant d’enregistrer Djamileh pour le Palazzetto Bru Zane. En 2022-2023, il fait ses débuts au Staatsoper de Berlin dans le rôle de Marzio (Mitridate), chante son premier Tonio (La Fille du régiment) au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction d’Hervé Niquet, Ali (Zémire et Azor de Grétry) à l’Opéra-Comique, ainsi que Gilbert (Lucie de Lammermoor) au Festival d’Aix-en-Provence.

Il retrouve ensuite Marzio au Staatsoper de Berlin, chante Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail) au Théâtre des Champs-Élysées avec le Concert de la Loge, et Mercure (Orphée aux Enfers) à l’Elbphilharmonie de Hambourg sous la direction de Marc Minkowski. À l’Opéra de Nice, il chante le Pêcheur (Le Rossignol de Stravinsky) et le Journaliste parisien / Monsieur Lacouf (Les Mamelles de Tirésias).

En concert, il interprète la partie de ténor dans le Requiem de Mozart, avec le Cercle de l’Harmonie au Festival de Saint-Denis, puis avec le Concert de la Loge au Festival Radio France de Montpellier. Il chante également Ruodi (Guillaume Tell) à l’Opéra de Lausanne.

La saison dernière, il était le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) au Théâtre des Champs-Élysées dans la mise en scène d’Olivier Py, ainsi que Séraphin (Giuditta de Lehár) à l’Opéra national du Rhin, et Ferrando (Così fan tutte) en tournée avec Miroirs Étendus.

Cette saison, il sera Gandhi dans la création européenne de Satyagraha de Philip Glass à l’Opéra de Nice, avant d’endosser le rôle-titre de Robinson Crusoé au Théâtre des Champs- Élysées.

Le début de l’année 2026 le retrouvera dans le rôle d’Arthur (Lucie de Lammermoor) à l’Opera Comique puis il participera à la production de Castor et Pollux au Grand Théâtre de Genève.

Adagio Artists

« Révérence, enfin, devant la simplicité habitée avec laquelle le ténor Sahy Ratia devient Gandhi en nous laissant au bord des larmes tandis que tombe une pluie d’étoiles. » (Figaro)

« Mais c’est la lumineuse incarnation de Gandhi par Sahy Ratia, qui convainc et émeut, dont la ligne de chant souple et claire s’estompe dans une dernière et poignante psalmodie tenue jusqu’à l’extinction du souffle.» (Le monde)

« Enfin, de spectacle en spectacle, Sahy Ratia confirme les espoirs placés en lui. Par son engagement scénique et sa complicité avec le public, il apporte la vivacité comique nécessaire au personnage de Pedrillo. Sur le plan vocal, le ténor malgache est tout aussi à l’aise dans les passages énergiques de l’air « Frisch zum Kampfe » que dans la délicatesse de la romance « In Mohrenland gefangen war ». (Forumopera)

« Sahy Ratia est un délicieux Ali : rôle bouffe qui peut sembler aisé alors qu’il est truffé de passages difficiles qui ne doivent jamais sentir l’effort sous peine d’en rompre le charme. Vivacité du jeu (quelles roulades !), clarté de la diction, ductilité du timbre et justesse de l’émission, tout suscite la sympathie autant que l’admiration. » (Forumopera)

« Mise en scène et personnages en demi-teintes… à l’exception d’un seul.
C’est aussi que Sahy Ratia leur fait sacrément de l’ombre. Après avoir incarné un Kornélis tour à tour fiévreux, déboussolé et transi d’amour, le voici la tête ailleurs en homme pressé, aussi inconsistant que ses volutes de fumée : un Haroun distant et glacé dont le cœur va se réchauffer in extremis, tel un double masculin de Turandot. Séduction du timbre, souplesse des lignes, présence magnétique (ah ! ce sourire), le jeune ténor malgache est le cœur battant du spectacle. » (Diapason)

« Il n’y en a de toute façon que pour le ténor et Sahy Ratia s’inscrit en digne successeur des meilleurs interprètes de ce répertoire : justesse d’émission, timbre d’une ductilité rare, prononciation limpide, sachant cependant gagner en autorité et en volume dans les moments les plus intenses. Quel Nadir idéal il pourrait être ! » (Forumopera)

RATIA Sahy

Médias

Rafaela ALBUQUERQUE
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