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Ténor

RATIA Sahy

Né à Madagascar, Sahy RATIA effectue ses études vocales au CNSM de Paris, dont il est diplômé en 2017.

Au cours de ses première années de carrière, il incarne notamment Nemorino (L’Elisir d’amore) à l’Opéra d’Avignon en mai 2019 avec un grand succès, avant de chanter son premier Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre de Saint-Gall.

Durant la pandémie, il répète Nemorino au Théâtre des Champs- Elysées et enregistre le rôle de Georges Brown (La Dame blanche de Boieldieu) avec La Co[opéra]tive.

Durant la saison 2021-2022, il incarne les rôles d’Haroun (Djamileh de Bizet) et Kornélis (La Princesse jaune de Saint-Saëns) à Tours et Tourcoing, avant d’enregistrer Djamileh avec le Palazzetto Bru Zane. A Compiègne, Besançon, Rennes, Quimper, Tourcoing et Dunkerque, le public peut enfin l’applaudir dans Georges Brown. Puis il chante pour la première fois le Duc de Mantoue dans une version participative de Rigoletto au Théâtre des Champs-Elysées.

La saison dernière, il fait ses débuts au Staatsoper de Berlin avec le rôle de Marzio (Mitridate) sous la direction de Marc Minkowski, chante son premier Tonio (La Fille du Régiment) au Théâtre des Champs- Elysées sous la baguette d’Hervé Niquet, ainsi que le rôle d’Ali (Zémire et Azor de Grétry) à l’Opéra Comique et Gilbert (Lucie de Lammermoor) au Festival d’Aix-en-Provence.

Cette saison, il est notamment Marzio toujours au Staatsoper de Berlin, Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail) au Théâtre des Champs-Elysées avec le Concert de la Loge, Mercure (Orphée aux Enfers) à l’Elbphilharmonie de Hambourg sous la direction de Marc Minkowski, et Ali à Tourcoing. Il chante également la partie de ténor dans la Grande Messe en ut de Mozart à l’Opéra de Montpellier et obtient un très grand succès en abordant au pied levé le rôle d’Orphée (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Toulon.

Parmi ses projets, citons notamment le Pêcheur (Le Rossignol de Stravinsky) et le Journaliste parisien/Monsieur Lacouf (Les Mamelles de Tirésias) à l’Opéra de Nice, ainsi que la partie de ténor dans le Requiem de Mozart, d’abord avec le Cercle de l’Harmonie au Festival de Saint-Denis, puis avec le Concert de la Loge au Festival Radio France de Montpellier.

Plus tard, il sera Ruodi (Guillaume Tell) à l’Opéra de Lausanne, le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que Pasquin (Le Docteur Miracle de Bizet) en tournée en Normandie et Séraphin (Giuditta de Lehar) à l’Opéra du Rhin.

Adagio Artists

« Ce n’est pas le rôle-titre que la partition illustre le plus mais celui de Georges. Sahy Ratia a tout ce qui est requis pour camper ce jeune homme viril, sensible, crédible et attachant. La voix est légère, mixte, mais homogène, sonore, souple et conduite dans un style exemplaire. Les contre-ut, atteints avec naturel, sont admirables, mais plus encore, l’émotion qu’il communique. Sa cavatine, introduite par le cor, est un modèle de chant français. Un nom à retenir. » (Forumopera)

« Enfin, de spectacle en spectacle, Sahy Ratia confirme les espoirs placés en lui. Par son engagement scénique et sa complicité avec le public, il apporte la vivacité comique nécessaire au personnage de Pedrillo. Sur le plan vocal, le ténor malgache est tout aussi à l’aise dans les passages énergiques de l’air « Frisch zum Kampfe » que dans la délicatesse de la romance « In Mohrenland gefangen war ». (Forumopera)

« Sahy Ratia est un délicieux Ali : rôle bouffe qui peut sembler aisé alors qu’il est truffé de passages difficiles qui ne doivent jamais sentir l’effort sous peine d’en rompre le charme. Vivacité du jeu (quelles roulades !), clarté de la diction, ductilité du timbre et justesse de l’émission, tout suscite la sympathie autant que l’admiration. » (Forumopera)

« Mise en scène et personnages en demi-teintes… à l’exception d’un seul.
C’est aussi que Sahy Ratia leur fait sacrément de l’ombre. Après avoir incarné un Kornélis tour à tour fiévreux, déboussolé et transi d’amour, le voici la tête ailleurs en homme pressé, aussi inconsistant que ses volutes de fumée : un Haroun distant et glacé dont le cœur va se réchauffer in extremis, tel un double masculin de Turandot. Séduction du timbre, souplesse des lignes, présence magnétique (ah ! ce sourire), le jeune ténor malgache est le cœur battant du spectacle. » (Diapason)

« Il n’y en a de toute façon que pour le ténor et Sahy Ratia s’inscrit en digne successeur des meilleurs interprètes de ce répertoire : justesse d’émission, timbre d’une ductilité rare, prononciation limpide, sachant cependant gagner en autorité et en volume dans les moments les plus intenses. Quel Nadir idéal il pourrait être ! » (Forumopera)

RATIA Sahy

Médias

Rafaela ALBUQUERQUE
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