Baryton
ISAEV Aleksei
Né à Tver, en Russie, le jeune baryton Aleksei Isaev étudie à l'Académie de musique Gnessin de Moscou.
En 2011, il devient soliste au prestigieux Théâtre Helikon de Moscou, où il interprète un vaste répertoire : Eugène Onéguine, le prince Yeletsky et Tomsky (La Dame de pique), le comte di Luna (Il Trovatore), Silvio (Pagliacci), le rôle-titre de Le Démon de Rubinstein, Escamillo (Carmen), le comte d'Almaviva (Le Nozze di Figaro)…
À l'étranger, il est Renato (Un Ballo in maschera) et Griaznoï (La Fiancée du tsar) à l'Opéra de Tallinn, ainsi qu'Enrico(Lucia di Lammermoor) au Semperoper de Dresde. Il chante également Iago (Otello) au Staatstheater Wiesbaden aux côtés de Gregory Kunde.
En janvier 2020, il remplace au pied levé le rôle-titre du Démon au Grand Théâtre de Bordeaux (France) et fait ainsi ses débuts en France.
Après la pandémie, il chante Scarpia et Aleko au Théâtre Helikon, Conte di Luna à Wiesbaden, ainsi que Germont à Helsinki.
En octobre 2022, il est remarqué pour son interprétation de Vodnik (Rusalka) au Capitole de Toulouse, un rôle qu'il reprend en février 2023 pour ses débuts à Covent Garden sous la direction de Simon Bychkov.
Sa carrière internationale prend alors un essor prestigieux. Au Royal Opera House Covent Garden, il chante Carlo Gérard (Andrea Chénier) aux côtés de Jonas Kaufmann et Sondra Radvanovsky, puis Scarpia aux côtés de Sonya Yoncheva et Yusif Eyvazov, le Conte di Luna, un rôle qu'il reprend à l’Opéra de Hambourg, Iago au Semperoper de Dresde, une tournée de concerts Moussorvski avec la Nordwestdeusche Phihamonie avant de chanter Hermann (Lorelei de Catalani) au Concertgebouw d'Amsterdam.
La saison dernière, il a fait ses débuts au Bayerische Staatsoper de Munich avec Sharpless (Madama Butterfly), des débuts très remarqués et unanimement salués par la presse dans le rôle du Hollandais (Der fliegende Holländer) au Capitole de Toulouse, puis à Turin dans le rôle de Gérard (Andrea Chenier). Cet été, il était le Conte di Luna aux côtés d'Anna Netrebko aux prestigieuses « Chorégies d'Orange».
Cette saison, il participe à la tournée en Chine du Bayerische Staatsoper avec le rôle de Iago (Verdi Otello) puis il sera Tonio (Pagliacci) et Alfio (Cavalleria Rusticana) à l’Opéra de Dijon avant de retourner au Royal Opera Covent Garden avec Germont (La Traviata) Aleko et Alfio à Palerme, et fera ses débuts à La Monnaie à Bruxelles dans le rôle de Scarpia.
Adagio Artists
« Autre voix russe remarquable, le baryton Aleksei Isaev a fait sensation en comte de Luna : le timbre profond, la fermeté des registres, les couleurs sombres portés par des phrasés énergiques, tout dessine le portrait de ce personnage implacable, en particulier dans son air « Il balen del suo sorriso », justement acclamé.. » (Opera Online)
« On ne peut qu’applaudir à l’interprétation remarquable d’Aleksei Isaev, au timbre somptueux, laissant deviner tout ce qu’il y a en lui de noblesse, mais aussi de tendresse. » (Opéra Magazine)
« Le baryton-basse russe Aleksei Isaev impose un Ondin fort émouvant, voire déchirant, qui ramasse d’ailleurs les suffrages du public. Nageant ou rampant à terre, ses accentuations ne rompent jamais la ligne vocale de l’école romantique. » (Première Loge)
« Dédié au baryton russe Aleksei Isaev, qui nous avait déjà foudroyé lors de sa première venue au Capitole dans le rôle de Vodnik (Rusalka – octobre 2022), ce concert, contrairement à la plupart des précédents, était composé d’airs d’opéras.
Ce que nous découvrons aujourd’hui c’est la voix rare d’un vrai baryton dramatique, une tessiture flirtant avec celle de baryton-basse, voire basse-baryton. La projection est impressionnante sur l’ensemble des registres, tous parfaitement soudés, le grave sonne péremptoire et les aigus conservent les harmoniques automnales de cette couleur barytonnante. Ce dernier point est le signe infaillible d’une voix parfaitement placée. Son Vodnik nous le faisait supposer. A présent il n’y a plus de doute. Ce jeune trentenaire dont on fêtait sur scène lors de ce concert le 35ème anniversaire, sera très rapidement un Amonasro, un Nabucco, voire, pour débuter Wagner, un Hollandais et pourquoi pas son compère en couleurs et tessiture : Telramund. » (ClassicToulouse)
ISAEV Aleksei
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